Le vol La Paz – Santa Cruz n’est pas si terrible qu’attendu, mais il nous aura fallu un certain temps tout de même pour décoller depuis les 4 000 m d’El Alto. On n’a pas bien compris pourquoi, mais il faut plus de temps pour décoller en altitude (une histoire de portance apparemment).
Le survol de la Cordillère et notamment de l’Illimani est magnifique et le paysage change très rapidement à mesure qu’on approche du bassin amazonien.
Après plusieurs semaines à osciller entre 2 500 m et 4 000 m, nous redescendons enfin sur le plancher des vaches ! Les contenants retrouvent leur forme d’origine, et nous aussi, nous retrouvons notre souffle. La température grimpe, l’humidité aussi, les flûtes andines laissent place aux rythmes latino, on est dans un tout autre pays.
A notre arrivée à Santa Cruz, nous découvrons une ville très différente de ce que l’on a pu voir jusque-là. Une ville construite à l’américaine, avec des édifices bas et espacés. Nous trouvons la promenade dominicale dans le centre plutôt agréable malgré la mauvaise réputation de la ville.
Le lendemain, nous visitons le Biocentro Güembe où toutes les espèces environnantes sont réunies. Nous sommes entourés de papillons, de singes, de tortues, d’oiseaux... et faisons la rencontre d’un toucan peu farouche. Nous profitons aussi des bassins environnants pour nous rafraîchir et goûtons à l’une des spécialités locales, le pique macho, dans un tout autre style que la cuisine raffinée que l’on a eu jusque-là. On espère que ça ne présage rien de mauvais pour la suite.