La Paz n’est qu’une courte halte pour nous.
Nous arrivons à la tombée de la nuit et repartons le lendemain matin en avion.
Juste le temps pour nous de négocier une chambre après qu’on nous ait annulé notre réservation, de faire quelques courses, et d’être à nouveau pris dans une fête de quartier bien déguisée où cette fois-ci les boliviens étaient un peu trop éméchés…
Les courts trajets en voiture nous permettent d’apprécier la situation et la grandeur de la ville. Les quelques millions d’habitants s’étalent à flanc de colline d’El Alto à plus de 4 000 m à La Paz à 3 600 m dans une sorte d’arène entourée de montagne allant jusqu’à 6 438 m (l’Illimani). Ici l’altitude est un repère social, où plus on est pauvre plus on vit haut. De manière générale, la ville est étouffante, dure, et la pauvreté y est saisissante.